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Date de création : 28.04.2014
Dernière mise à jour : 23.01.2015
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Grace de Monaco, portrait entre deux trônes

Publié le 15/05/2014 à 06:50 par rougeblog Tags : image enfants photo belle amour france femme histoire film actrice
Festival de Cannes : Grace de Monaco, portrait entre deux trônes

Sous un ciel mitigé, le 67 e festival de Cannes s'est ouvert mercredi matin mais il débutera vraiment avec une première montée des marches princière, celle de Grace de Monaco, alias Nicole Kidman. Le film d'Olivier Dahan - au même moment sur tous les écrans français- a été accompagné d'une petite paire de polémiques aussitôt dégonflées : la famille de Monaco détesterait le film sans l'avoir vu et le distributeur américain, le fameux Harvey Weinstein, ne l'aimerait pas non plus au point de refuser de valider la version de son auteur pour sa sortie outre-Atlantique.

Olivier Dahan s'est empressé à la conférence de presse de préciser qu'il n'y avait plus de problème du tout, que d'ailleurs il n'y avait qu'une seule version du film et que s'il y avait des changements à apporter, il y consentirait en les faisant avec Harvey.

Quant à la suspicion du clan Grimaldi, elle est compréhensible mais infondée, a dit en substance Nicole Kidman, visiblement satisfaite d'un rôle qui en effet, ne fait guère d'ombre à la princesse. Il lui fait même plutôt la part très belle, la plaçant au cœur d'un conflit politique avec la France dont elle permet à son mari de sortir par le haut en invitant, en octobre 62, le général De Gaulle au bal de la Croix rouge. Lequel De Gaulle marmonne: « Aphrodite américaine ».

Or De Gaulle n'est jamais venu en bal de la Croix rouge, et du coup, on ne sait trop si tout cela est bien historique. Mais est-ce si capital ? Olivier Dahan reconnaît volontiers avoir pris des libertés pour brosser un portrait au lieu de réaliser un biopic à l'américaine.

Une chose est sûre, il est fasciné par son actrice, sans doute plus encore que par la Princesse, et ne la lâche pas des yeux. Ses gros plans répétés sur son visage lisse semblent vouloir faire advenir une vérité silencieuse, interroger sa beauté et le mystère de sa disparition.

« Grace de Monaco » est aussi et surtout un film sur les apparences et le renoncement. C'est l'histoire d'une femme qui par amour renonce à son image publique pour en incarner une autre, celle de cette principauté dont elle dira qu'elle est l'émanation de l'amour. L' actrice hésite à revenir à Hollywood, Hitchcock la réclame pour interpréter Marnie – « une kleptomane frigide », analyse-t-elle en souriant – puis finalement repousse l'offre de son mentor par devoir, par amour de ses enfants et par amour pour son prince (Tim Roth) malgré les couleuvres qu'il lui fait avaler. Mais elle est ainsi, Grace, elle dit non à Hitch, elle révise le protocole, prend des cours de français et tient tête à ceux qui veulent renverser le trône. Trône auquel elle est d'ailleurs prête à se passer également, s'exclamant pour consoler son prince : « Qu'est-ce qui peut nous arriver de pire ? Perdre ce fichu trône ? Et bien, on achètera une ferme à Montpellier !! »

 

Tout cela est assez joliment ridicule mais n'empêche pas le film d'avoir de bons moments. Les moments notamment où les acteurs réinventent leurs personnages et de ce fait proposent un couple ambigu et fort. Olivier Dahan, lui, reste entre deux chaises : ni glamour ni au second degré, le conte de fées n'est pas non plus un film d'auteur.A lire également ici:robe de soirée longue